dimanche 1 juin 2008

à lire


Les méduses n’ont pas beaucoup de réalité, très peu d’être. C’est ce qui les rapproche du narrateur des Méduses d’Antoine Brea. Long monologue intérieur qui dit les liaisons amoureuses, les histoires de famille, la perte de soi-même. Etre quelqu’un ou quelque chose quand tout se délite autour de vous, en vous. On se prend à rassembler rapidement ce que nous sommes comme pour se rassurer en lisant ces Méduses écrites dans une très belle langue faite de légers glissements et incorrections subtiles. Je vous en recommande vivement la lecture.

méduses d'antoine brea
152 p. / 15 €
le quartanier

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