mardi 5 février 2008

autres poèmes épistolaires de louis-françois delisse

à Xavier Delisse


La palombe est le violoncelle
du jardin, accordant son cou
à la note la plus juste de l'air.

Je me souviens la mort
vint
sans me voir.

Enterrez-moi assis
comme songent les collines,
debout comme meurent
les arbres. Ou ne m'enterrez
pas du tout.

Mon frère est venu
m'embrasser
mais la mort nous embrassera
les bras collés au corps.

Quand nous mourrons
qui se fera fermé
de la fenêtre ou des yeux.

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