vendredi 26 octobre 2007

à lire

Notes d'hôtel
de
Louis-François Delisse
Lecture indispensable! À noter en fin de volume, une bibliographie complète de Louis-François Delisse.

64 p. / 12 €

éditions apogée
11, rue du Noyer
35000 Rennes
www.editions-apogee.com

mercredi 24 octobre 2007

à lire


Mào

de
Luc Bénazet

IdP éditeur
la tuilerie 69860 Ouroux
http://web.mac.com/larevue.22mdp

mardi 23 octobre 2007

épopée 7

7.

à l'orée du bois, la lisière, l'extrémité
des petites choses adorables sortent d'une femme
allongée dans la mousse et les trompettes de la mort
des larves blanchâtres que j'étreins
que je crève, que je jette le plus loin possible
de moi
j'aime plus que tout ces choses adorables
les aimer m'aime, c'est indéniable, ici et maintenant
puis elles s'évaporent en laissant un parfum de souffrance
s'agripper à ce qui fait que la scène tient le coup
trop étreint mal étreint rien
hagard dans le bois dont on ne sort plus à cisailler
l'air
avec l'épée
tant les choses s'enfuient plus vite que tout
puis errer le désir vif
toujours
frapper

jeudi 18 octobre 2007

un sonnet de laurent albarracin

Trente-deuxième sonnet

à Thomas Chevrier

Les orages grondent et grondent mais ils grondent
Sans qu’on sache d’où cela vient, comme une vitre
Tremble, comme sous la poussée d’un taureau vague,
Un taureau venant, taureau se formant dans l’air,

Né de son souffle, de son pas ou de son coup
D’épaule, les orages grondent et ils naissent
D’eux-mêmes, de la caresse de leur puissance,
Du doux frisson de la colère qui les roule,

Grondent de plaisir comme un éboulis de fauve,
Où ronronne un torrent d’eau claire entre ses dents,
Eau qui est salive qui dévaste sa pente.

Tels des châteaux d’air en marche sur le gravier -
L’être est amplification de sa venue -
Les orages grondent en s’en faisant l’écho.

mardi 16 octobre 2007

revue 25 dons de mots

Un poème de Charles-Mézence Briseul figure dans la revue papier, 25 DONS DE MOTS, n°11, éditée par le site www.jf-le-scour.com

lundi 8 octobre 2007

épopée 3, 4, 5 & 6

3.

au-delà de l'horizon quand tu sentiras la courbure

du globe là seront les barbares

et pas question de les trouver en toi

au fond sans fin de ta caboche maladive

le tiroir humide de tes rêves envolé!

pas dans la belle histoire, ses héros, ses traîtres, ses suiveurs

cela est le picotin des êtres aimables

qui font les communautés

les barbares t'attendent pile quand la terre s'arrête

tapis dans les bordures extérieures, l'incréé, le néant

ce qui est sans visage si tu préfères

la frayeur qu'ils inspirent est inégalable

(et) ayant tout abandonné tu n'as qu'eux

à chérir, à maudire, à détruire si cela est possible


4.

tu te sépareras de ta mère

tu te sépareras de ta mère

de toutes tes femmes, de toutes tes attaches

de tous les êtres

et le désastre de ton entreprise sera le seul motif

valable de continuer

ne jamais voir dans l'oeil de la bête crevée

autre chose qu'un oeil de bête crevée

jamais tu en mourrais

idem pour les branches des arbres, la croisée des chemins


5.

au premier tintement d'une fine feuille de cuivre

j'entre dans la Contingence Absolue

ce qui est ne peut être qu'autrement et cela est admirable

cuivrement fineuille de je dis

la mort de dieu n'est pas une petite affaire personnelle

non non et non les enfants sont idiots de rire ainsi

en serrant mon index que je leur tends malgré moi

à la sortie du bois, aucune irruption ni catastrophe

les énigmes et les péripéties, nada

seule rôde l'Insignifiance qui est mère de tant d'instants

ceux qui tissent nos jours, nos maisons et la cotte de maille

capable d'arrêter l'acier des armes


6.

à la sortie du bois j'ai dû laver la peau des attaches

des instants, des fioritures de réalité et cela

est plus douloureux que l'équarissage des troupeaux entiers

puanteur, beuglement, mort électrique et la fournaise de la charogne

l'eau s'en est écoulée dans l'humus sec qui l'a bue comme

n'importe quelle eau et la peau a toujours aussi froid, faim et peur

et l'eau lave toujours avec la même ignoble indifférence

« tu n'iras pas dans la boue, tu n'iras pas dans la lumière

tu resteras dans cette part du monde où l'on ne te voit pas

tu renonceras à ce qui fait le monde pour toi

tu vibreras nu au milieu des choses qui ne sont pas, qui ne sont jamais

et ce qui n'est plus tu l'oublieras » me dit l'eau

que je dois supporter

vendredi 5 octobre 2007

parution

Aujourd'hui vient de paraître le 23ème titre des éditions le corridor bleu:

Sur les sentiers de Qohéleth

d'Agnès Gueuret

Informations ici.

jeudi 4 octobre 2007

épopée 2

2.

l'humeur du héros sautille avec le vent
ce qui rend les choses difficiles
mais la direction de sa quête reste la même
la teneur générale, pas la quête en elle-même
pourquoi? pourquoi les créatures exigent de nous
attachement, désirons-nous les posséder?
je dois perdre un à un les éléments de mon apparence
abandonner sans me retourner ... sur le pas de la porte
laisser le cheval bride ballante errer dans la forêt sombre, sans fin
et traverser les ponts au-dessus de ce qui écoeure
c'est inhumain tant j'aime les jolies idoles sucrées et douces
qui font le plaisir, l'énergie et le reste
des feuilles de cuivre craquent, une fine pellicule de fraîcheur
enveloppe mon corps, du froid à venir, l'attention est aiguisée

nature morte



mercredi 3 octobre 2007

la revue post-cuturelle gratos INTERLOPE

est disponible par mail (en fichier joint au format pdf) sur simple demande à:
 hirsute.hirsute@orange.fr
Vous aurez par la même occasion quelques infos sur des publications, blogs, etc. et des liens youtube sur le terrible SPK.