mardi 23 octobre 2007

épopée 7

7.

à l'orée du bois, la lisière, l'extrémité
des petites choses adorables sortent d'une femme
allongée dans la mousse et les trompettes de la mort
des larves blanchâtres que j'étreins
que je crève, que je jette le plus loin possible
de moi
j'aime plus que tout ces choses adorables
les aimer m'aime, c'est indéniable, ici et maintenant
puis elles s'évaporent en laissant un parfum de souffrance
s'agripper à ce qui fait que la scène tient le coup
trop étreint mal étreint rien
hagard dans le bois dont on ne sort plus à cisailler
l'air
avec l'épée
tant les choses s'enfuient plus vite que tout
puis errer le désir vif
toujours
frapper

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